SAINTE THÉRÈSE EN EXTASE
- Sainte Thérèse en extase
- Métal à patine brune
- H. 35 cm ; D. 16 cm
- Lucie Delarue-Mardrus (1874-1945)
- Inv. 2018.05.04
- © CD 61 / Digitage
Lucie Delarue-Mardrus, femme de lettres non croyante à la vie peu conventionnelle, est fascinée par la figure de la « petite » Thérèse, au point de lui consacrer deux ouvrages en 1925 et 1937. Elle portait un jugement sévère sur l’image de Thérèse promue par Lisieux. S’essayant au modelage, elle réalise une ébauche en plâtre de sainte Thérèse, remarquée par l’abbé Alleaume, archiprêtre du Havre. Il lui en commande alors une statue grandeur nature. Elle accepte et fait l’apprentissage de la technique qui lui fait défaut auprès du sculpteur Carlo Sarrabezolles (1888-1971). Le résultat en est une image saisissante.
Sainte Thérèse élève vers le ciel deux mains suppliantes. À ses pieds gisent ses jouets (poupée, mirliton, kaléidoscope...) tels que l’on pouvait les voir aux Buissonnets, sa maison familiale de Lisieux. Lucie Delarue-Mardrus a ainsi saisi le moment où Thérèse abandonne son enfance pour se tourner définitivement vers Dieu.
Le lexique
Thérèse de l’Enfant Jésus (sainte)
[1873 – 1897] entrée au Carmel de Lisieux à l’âge de 15 ans, elle y meurt âgée de 24 ans. Canonisée dès 1925, elle est proclamée Docteur de l’Église en 1997 pour sa spiritualité dite de la « petite voie » se référant à l’esprit d’enfance. Ses attributs sont sa robe de carmélite, un crucifix et une brassée de roses qu’elle tient en référence à sa parole « Après ma mort, je ferai pleuvoir des roses », c’est-à-dire des grâces venues du ciel.