PEIGNE LITURGIQUE
- Peigne liturgique de saint Thomas Becket
- Ivoire
- H. 14 cm ; L. 12 cm
- 12e siècle
- Orne, Argentan, Centre hospitalier
- Inv. 998.80.6
- © CD 61 / Digitage
Saint Thomas Becket (vers 1118-1170), archevêque de Canterbury, fut assassiné dans sa cathédrale sur ordre du roi Henry II Plantagenêt qu’il avait fait excommunier. Canonisé trois ans seulement après sa mort, il devient l’objet d’un culte à travers toute l’Europe. Après un pèlerinage à Canterbury au tombeau du saint, Henry II fait bâtir à Argentan une église sous le vocable de Saint-Thomas, consacrée vers 1177, et dote très richement l’hôtel-Dieu en signe d’expiation. Il lui donne en outre une relique, le peigne liturgique de saint Thomas. Il était en effet d’usage pour le célébrant, une fois revêtu de sa chasuble, de se peigner pour se purifier avant les célébrations. La présence du peigne à l’hôpital est attestée dans les archives depuis le 15e siècle.
Le lexique
Pèlerinage
Voyage effectué par un croyant, le pèlerin, vers un lieu de dévotion.
Relique
Morceau du corps d’un saint personnage ou d’un objet ayant été en contact avec lui.
Liturgique
Conforme au rite.
Chasuble
Vêtement ouvert sur les côtés, réservé au prêtre pour célébrer la messe.